vecchio56
Messages postés6535Date d'inscriptionlundi 16 décembre 2002StatutMembreDernière intervention22 août 201014 27 déc. 2003 à 21:13
Au temps pour moi il s'agit bien d'homomorphismes
vecchio56
Messages postés6535Date d'inscriptionlundi 16 décembre 2002StatutMembreDernière intervention22 août 201014 27 déc. 2003 à 21:11
Tu es bien gentil Ratio mais le but de ce programme était il me semble d'étudier une fonction ploynomiale sur R et donc les racines complexes ne nous interressent pas ici. Par ailleurs je me demande pourquoi du parles de "homomorphisemes" (homéomorphismes?)
Ratio
Messages postés2Date d'inscriptionvendredi 26 décembre 2003StatutMembreDernière intervention26 décembre 2003 26 déc. 2003 à 17:41
J'ai fait une petite erreur dans la démonstration, que vous voudrez bien corriger vous-même :
J'ai écrit :
(x + b/2a)² - b²/4a² + c/a = 0, puis tout au même dénominateur :
(x + b/2a)² - (b² + 4ac)/4a² 0. Posons D le discriminant, défini par D b² - 4ac. On a donc :
Ce n'est pas b² + 4ac, mais b² - 4ac !
A bientôt
Ratio
Messages postés2Date d'inscriptionvendredi 26 décembre 2003StatutMembreDernière intervention26 décembre 2003 26 déc. 2003 à 09:19
Démonstration : Deux racines dans C pour ax² + bx + c
Soit le trinôme ax² + bx + c = 0
Factorisons par a : a(x² + bx/a + c/a) = 0 (a différent de 0, il ne nous intéresse pas)
donc x² + bx/a + c/a = 0.
Utilisons la forme canonique (a + b)² = a² + 2ab + b².
Ici, x² + bx/a ressemble fort à a² + 2ab, et (x + b/2a)² x² + 2bx/2a + b²/(2a)² x² + bx/a + b²/4a²
Le début de l'expression correspond, sauf le dernier terme. Ecrivons donc :
(x + b/2a)² - b²/4a² + c/a = 0, puis tout au même dénominateur :
(x + b/2a)² - (b² + 4ac)/4a² 0. Posons D le discriminant, défini par D b² - 4ac. On a donc :
(x + b/2a)² - D/4a² = 0
Avec ce résultat important, on a trois cas :
--------------------------------------------------------------------
1. D > 0. On peut alors écrire (j'appelle Sqr la racine carrée) :
(x + b/2a)² - D/4a² = (x + b/2a)² - (Sqr(D)/2a)²
C'est une identité remarquable du type a² - b² = (a + b)(a - b), d'où la factorisation :
[(x + b/2a) + Sqr(D)/2a][(x + b/2a) - Sqr(D)/2a] = 0
[ a + b ][ a - b ] = 0
On met tout au même dénominateur :
[x+ (b + Sqr(D))/2a][x + (b - Sqr(D))/2a] = 0
Les racines :
x' = (- b - Sqr(D))/2a
x'' = (- b + Sqr(D))/2a
--------------------------------------------------------------------
2. D = 0 On a donc :
(x + b/2a)² - D/4a² = (x + b/2a)²
La racine double est évidente, c'est -b/2a
--------------------------------------------------------------------
3. D < 0. Dans ce cas, et c'est le seul qui nous intéresse vraiment, D est négatif, donc - D est positif.
Dans C l'ensemble des complexes, on désigne i le nombre imaginaire tel que i² -1 (les homomorphismes, je n'en parle pas, c'est trop compliqué) et x se remplace par z (qui s'appelle l'affixe, défini par z x + iy).
(z + b/2a)² - D/4a² = (z + b/2a)² - (Sqr(-D)i)/2a)²
car (Sqr(-D)i)² Sqr(-D)² i² -(-D) = D
On réutilise les identités remarquables comme tout à l'heure, et :
où, je le rappelle, -D > 0 car D < 0. Pour ceux qui préfèrent, écrivez en valeur absolue : Sqr( |D| )
Voilà tout. En fait, il y a deux racines dont les formules sont sensiblement les mêmes que pour D > 0. Dans le programme, il suffit de calculer, lorsque D < 0, les résultats pour |D|, et faire afficher dans ce résultat un i. Rien de bien compliqué en fait (et je crois même qu'on puisse directement calculer dans
C. N'y a-t-il pas une bibliothèque prévue à cet effet ?).
mackhai
Messages postés5Date d'inscriptiondimanche 21 décembre 2003StatutMembreDernière intervention25 juillet 2006 22 déc. 2003 à 17:22
27 déc. 2003 à 21:13
27 déc. 2003 à 21:11
26 déc. 2003 à 17:41
J'ai écrit :
(x + b/2a)² - b²/4a² + c/a = 0, puis tout au même dénominateur :
(x + b/2a)² - (b² + 4ac)/4a² 0. Posons D le discriminant, défini par D b² - 4ac. On a donc :
Ce n'est pas b² + 4ac, mais b² - 4ac !
A bientôt
26 déc. 2003 à 09:19
Soit le trinôme ax² + bx + c = 0
Factorisons par a : a(x² + bx/a + c/a) = 0 (a différent de 0, il ne nous intéresse pas)
donc x² + bx/a + c/a = 0.
Utilisons la forme canonique (a + b)² = a² + 2ab + b².
Ici, x² + bx/a ressemble fort à a² + 2ab, et (x + b/2a)² x² + 2bx/2a + b²/(2a)² x² + bx/a + b²/4a²
Le début de l'expression correspond, sauf le dernier terme. Ecrivons donc :
(x + b/2a)² - b²/4a² + c/a = 0, puis tout au même dénominateur :
(x + b/2a)² - (b² + 4ac)/4a² 0. Posons D le discriminant, défini par D b² - 4ac. On a donc :
(x + b/2a)² - D/4a² = 0
Avec ce résultat important, on a trois cas :
--------------------------------------------------------------------
1. D > 0. On peut alors écrire (j'appelle Sqr la racine carrée) :
(x + b/2a)² - D/4a² = (x + b/2a)² - (Sqr(D)/2a)²
C'est une identité remarquable du type a² - b² = (a + b)(a - b), d'où la factorisation :
[(x + b/2a) + Sqr(D)/2a][(x + b/2a) - Sqr(D)/2a] = 0
[ a + b ][ a - b ] = 0
On met tout au même dénominateur :
[x+ (b + Sqr(D))/2a][x + (b - Sqr(D))/2a] = 0
Les racines :
x' = (- b - Sqr(D))/2a
x'' = (- b + Sqr(D))/2a
--------------------------------------------------------------------
2. D = 0 On a donc :
(x + b/2a)² - D/4a² = (x + b/2a)²
La racine double est évidente, c'est -b/2a
--------------------------------------------------------------------
3. D < 0. Dans ce cas, et c'est le seul qui nous intéresse vraiment, D est négatif, donc - D est positif.
Dans C l'ensemble des complexes, on désigne i le nombre imaginaire tel que i² -1 (les homomorphismes, je n'en parle pas, c'est trop compliqué) et x se remplace par z (qui s'appelle l'affixe, défini par z x + iy).
(z + b/2a)² - D/4a² = (z + b/2a)² - (Sqr(-D)i)/2a)²
car (Sqr(-D)i)² Sqr(-D)² i² -(-D) = D
On réutilise les identités remarquables comme tout à l'heure, et :
(z + b/2a)² - (Sqr(-D)i)/2a)²
= [(z + b/2a) + (Sqr(-D)i)/2a][(z + b/2a) - (Sqr(-D)i)/2a]
= [z + (b + Sqr(-D)i)/2a][z + (b - Sqr(-D)i)/2a]
Deux racines :
x' = (- b - Sqr(-D)i)/2a
x'' = (- b + Sqr(-D)i)/2a
où, je le rappelle, -D > 0 car D < 0. Pour ceux qui préfèrent, écrivez en valeur absolue : Sqr( |D| )
Voilà tout. En fait, il y a deux racines dont les formules sont sensiblement les mêmes que pour D > 0. Dans le programme, il suffit de calculer, lorsque D < 0, les résultats pour |D|, et faire afficher dans ce résultat un i. Rien de bien compliqué en fait (et je crois même qu'on puisse directement calculer dans
C. N'y a-t-il pas une bibliothèque prévue à cet effet ?).
22 déc. 2003 à 17:22